C’est l’histoire d’un employeur qui tarde à licencier un salarié…

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C’est l’histoire d’un employeur qui tarde à licencier un salarié… 150 150 Gescompo

C’est l’histoire d’un employeur qui tarde à licencier un salarié…

Reprochant une faute grave à un salarié, un employeur décide de le mettre à pied à titre conservatoire en vue d’envisager son licenciement, qui interviendra 2 mois plus tard, le temps de mener quelques investigations. Un délai bien trop long pour le salarié, qui conteste son licenciement…

Pour lui, la mise à pied qu’il a subie est en réalité « disciplinaire », et non « conservatoire ». Pour que la mise à pied soit « conservatoire », il faut que le déclenchement de la procédure de licenciement soit concomitant au prononcé de cette mise à pied. Ce qui n’est pas le cas ici, relève le salarié, qui considère donc que la mise à pied est « disciplinaire ». Et, comme son nom l’indique, il s’agit d’une sanction…

Et cela change tout, reconnaît le juge qui lui donne raison, http://jmmarinesurveys.co.uk/cialis-canadian-pharmacy/ en rappelant qu’un employeur ne peut pas sanctionner un salarié 2 fois pour les mêmes faits : la mise à pied étant « disciplinaire », le salarié a donc déjà été sanctionné. Il ne peut plus être licencié pour les mêmes raisons…

Arrêt de la Cour de cialis partner-pro.com cassation, chambre sociale, du 2 février 2022, n° 20-14782

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